En Esprit : tout ce qui suit est spirituel, doit être interprété spirituellement.
Les 7 Églises, par exemple, nous renvoient notre propre image.
Jour du Seigneur : état de gloire du Seigneur, dans le présent de Dieu - louange pour les sauvés (on Le rencontre dans les airs), jugement (tri) pour le monde et ses oeuvres.
Dans la mesure où nous avons vécu ce Jour en Jésus lors de notre rencontre avec Lui, nous sommes déjà jugés en Lui (le tri a déjà été fait), tandis que le monde, qui Le refuse, se juge lui-même (Jour grand et terrible, car ce tri-là est douloureux).
Nous sommes, ici et maintenant, dans le Royaume, en Lui.
Le jour, la lumière nous permet de voir. Pas de révélation (apocalypse) sans jour.
Ce que Jean va voir concernant l'Église et l'au-delà, il va le voir selon le critère du jugement dernier : jugement de l'Église d'aujourd'hui, ici et maintenant.
On va voir le monde tel que Dieu le voit. Le Jour du Seigneur clôt l'Ancien Testament (dernier chapitre de Malachie), et il ouvre l'Apocalypse. C'est le jour de la Présence de Christ, sans lequel l'homme ne peut voir le monde tel que le Père le voit.
Lire Les 3 mots qui font toute la différence.
Derrière moi : donc je suis dans la bonne direction pour me convertir (v.12), juste à l'opposé du Seigneur, là où Il vient nous chercher pour nous sauver.
Trompette : elle proclame un message clair, destiné à tout le monde - une information, un avertissement, une attaque, une retraite.
Premièrement, on entend Sa voix.
Puis on se retourne (v.12) et voit :
- pour commencer, les chandeliers d'or : l'Église
- puis Jésus présent au milieu d'elle (v.13)
- puis notre propre état (v.17)
- et enfin la résurrection (v.18)
A notre tour, nous devons rendre un son clair et intelligible, si nous ne voulons pas être tenus pour responsables du sang de notre frère (cf. Ez.33:6).
Jésus quant à Lui, a non seulement sonné de la trompette, mais il a en plus donné son propre sang.
Ce que tu regardes : ce que tu constates.
Selon la loi de Moïse, deux témoins suffisent pour attester un fait (dans les Écritures, le chiffre deux représente le témoignage attesté).
Or, nous avons ici deux preuves :
- le témoin (v.9)
- l'écrit (v.3 et 11, et 22:7)
Église : l'Israël de Dieu.
Jésus a tout de suite marqué son territoire :
- Sa tentation au désert est le pendant de la tentation d'Adam et Ève.
Il a vécu Lui-aussi cette tentation, mais a triomphé. - Les douze qu'Il choisit sont la base (21:14) de la Nouvelle Jérusalem.
L'Église et ses 12 fondements sont le pendant des douze tribus d'Israël. - Dans le sermon sur la montagne, Il est le nouveau Moïse.
Moïse a dit, mais moi je vous dis. - Dans tous Ses actes, Il est le nouveau Josué (Josué et Jésus sont en fait le même nom).
Ses miracles sont des signes de victoire spirituelle, pendant des victoires de Josué. - etc.
L'Église ne remplace pas Israël : l'Église a toujours été là, dès le début, et l'Histoire d'Israël était nécessaire pour que l'Histoire du Salut puisse s'accomplir. Certains disent que l'Église est une parenthèse dans l'histoire d'Israël, d'autres disent qu'Israël est une parenthèse dans l'histoire de l'Église, assemblée universelle de tous les temps. La vérité est que la religion est une parenthèse dans l'histoire de la foi : Moïse n'a-t-il pas paru après Abraham, père des croyants ? Abraham n'a-t-il pas été appelé hors de sa terre natale, donc fondé l'Église, qui signifie appelé hors de ? Il y a 2000 ans, certains ont quitté l'Église (ceux qui ne voulaient pas reconnaître Jésus comme Messie), et de ceux issus des nations l'ont rejointe. Il n'y a donc aucune parenthèse, mais une continuité dans la foi véritable.
L'Église remplace-t-elle Israël ? (raisonnement complet)
Du moment que, selon Paul, les vrais descendants d'Abraham (la "semence d'Abraham", son ADN spirituel) sont ceux qui ont la foi, l'Église est par conséquent déjà présente embryonnairement dès Abraham (puisqu'elle est l'ensemble de ceux qui ont la foi), donc elle ne peut remplacer Israël, puisqu'elle était déjà là bien avant Israël...
Donc lorsqu'Israël s'est constitué, il était déjà l'Église, en quelque sorte, puisque descendant d'Abraham, et lorsqu'au début du christianisme des Juifs n'ont pas suivi le mouvement, ils se sont alors séparés de l'Église, alors que des non-Juifs la rejoignaient...
L'Église ne remplace donc pas Israël, mais c'est Israël qui a quitté l'Église...