7 signifie perfection, accomplissement : vous pouvez chercher à qualifier chaque coupe par son numéro, à la lumière de la signification des chiffres et nombres de la Bible.
Vers l'air : c'est dans l'esprit humain que tout se joue, là où réside le libre arbitre. Satan est le prince de la puissance de l'air, mais l'Esprit de Dieu est plus fort : quel camp avons-nous choisi ?
Les éclairs sont des flashes dans notre nuit, qui nous révèlent qu'une autre réalité, le Ciel de Dieu, existe - mais il existe aussi un pseudo-ciel...
Les voix sont celles des prophètes qui nous réveillent, et de notre conscience qui capte cet appel au réveil - mais ici c'est déjà trop tard...
Les tonnerres nous réveillent de notre somnolence - mais ici le réveil est rude...
Un grand séisme : la vérité qui secoue, qu'on s'est toujours refusé de voir face à face, est là - c'est le réveil tardif, la réalité s'impose - mais trop tard...
Tel qu'il n'y en a pas eu depuis que l'homme a paru sur la terre, un pareil séisme, aussi grand! : la conscience d'exister, qui survient à l'âge de 7 ans, est un grand séisme. Mais ce séisme est le plus grand de tous, de se trouver face à la réalité dans toutes ses dimensions.
On dit : Dieu nous prend comme nous sommes - oui, mais pour nous transformer...! Ici, il prend effectivement la grande ville telle qu'elle est, en trois morceaux (notre réalité : nous sommes corps/âme/esprit), mais non-régénérée : hommes se suffisant à eux-mêmes, cloisonnements entre corps/âme/esprit, d'où systèmes, sectes, etc. - et comme il est trop tard (jugement/tri), c'est Sa colère qui accueille la grande ville.
Notre réalité : tout en étant en plein dans le monde (mer), on est égoïstement installé dans notre chez-soi (île) - mais celui-ci s'éloigne, et il n'y a plus de refuge (montagnes). La bénédiction (eau) se change en malédiction (grêle) à cause de la froideur (le froid vient du nord, symbole de jugement).
Un Talent : charge que devrait assumer un homme béni, qui ici devient un poids de malédiction.
Tout au long de ce chapitre les hommes blasphèment - refusent d'obéir - alors que ce jugement/tri (en fait c'est eux qui se jugent eux-mêmes...) est le dernier : ils sont donc définitivement perdus, et ce texte doit nous servir d'avertissement.