6:9 Et lorsque [l'Agneau] ouvrit le cinquième sceau, je vis au bas de l'autel les âmes de ceux qui avaient été égorgés à travers le Verbe de Dieu et le témoignage qu'ils portaient.
6:10 Et ils crièrent d'une grande voix, disant : Jusqu'à quand, despote saint et véridique, ne juges-tu pas et ne tires-tu pas justice de notre sang de ceux qui maisonnent sur la terre ?
6:11 Et il leur fut donné, à chacun, une robe de lumière, et il leur fut dit de se tenir en repos encore un peu de temps, jusqu'à ce que fussent en plénitude, et leurs co-esclaves, et leurs frères qui sont sur le point d'être tués tout comme eux.
L'Agneau est seul digne d'ouvrir les sceaux, car Il a donné Son Sang pour nous laver de nos péchés. Et Son Corps, pour nous débarrasser du Corps de Péché, qui est la cause des péchés. À la Cène, le pain représente ce Corps, et le vin représente ce Sang.
Lorsqu'Il ouvre un sceau, c'est en tout temps, ici et maintenant.
Je vis : je prends conscience de tout cela, du fait que je vis non pas de ma psyché, mais de l'Esprit de Dieu dans mon esprit. Notre âme doit être égorgée, car ce n'est pas elle qui doit être le moteur de nos vies.
Au bas de l'autel : là coule le sang versé sur l'autel, sans lequel on ne peut rencontrer Dieu, et qui va déployer son effet sur terre (notre terre intérieure, Royaume où règne Christ).
Ici, le Royaume du salut devient possible pour les humains (cinq).
Ceux qui acceptent la Vie sont sous le Sang - la vie apparaît le 5ème jour de la Genèse, et à partir de la 5ème parabole du Royaume de Matthieu on s'adresse aux Vivants.
Ame : psychè - selon Eccl. 9:10, l'âme ne nous suit pas après la mort physique : seul l'esprit retourne à Dieu (Eccl. 12:7), où il n'y a plus ni homme ni femme. De même, une fois affranchis du vieil homme mort à la Croix, ce qui est psychique est remplacé par ce qui est Spirituel : il n'y a plus ni âme (femme) ni esprit (homme), mais l'Esprit (notre esprit étant retourné à Dieu, nous sommes UN avec LUI).
A travers : étant égorgés à travers Lui, nous sommes aussi bénéficiaires à travers Lui : nous vivons à travers (par) le Verbe, témoins vivants du Christ.
Crier : le sang d'Abel crie justice / justification - selon notre état devant Dieu.
Ceux qui crient justice vivent encore selon l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
Ceux qui crient justification vivent de l'Arbre de Vie, car ils sont passés par le Bois de Vie, la Croix.
Grande voix : car grande injustice.
Despote : Tout-Puissant, sachant que cette toute-puissance est Son Amour tout-puissant, qui laisse libre - c'est pourquoi on ne peut accuser Dieu des malheurs des hommes.
Saint et véridique : absolu et vrai.
Juger : séparer, trier. Entre brebis et boucs, troupeaux intérieurs que Dieu doit trier afin que nous soyons purs, sans mélange.
Tirer justice : et non pas se venger - la justice sera justification pour ceux qui finalement croiront, auto-condamnation pour les autres.
Maisonner : s'installer dans un confort qui ne remet pas en questions - refuser la conversion, le changement de mentalité, la mise à l'écart du vieil homme en laissant les rênes à la chair.
Robe de lumière : car revêtus de Christ.
Co-esclaves : nous étions vendus, il nous a rachetés. Étant son esclave, Dieu peut me mener où je ne veux pas aller - dans la mesure où je Le laisse agir en moi. Et je le laisserai agir en moi dans la mesure où je serai mort - mise en oeuvre de l'affranchissement du vieil homme - tué - et alors sera la plénitude.