6:3 Et lorsque [l'Agneau] ouvrit le deuxième sceau, j'entendis le deuxième Vivant qui disait : viens!
6:4 Et alla dehors un autre cheval rouge feu, et à l'Assis sur lui, il lui fut donné d'ôter la paix de la terre et de faire qu'on s'égorgeât les uns les autres. Et il lui fut donné un grand glaive.
C'est toujours l'Agneau qui ouvre : il a accepté d'être égorgé à notre place, nous ouvrant le Ciel et les mystères de Dieu.
Le chiffre deux symbolise le témoignage. Ici, nous avons le témoignage de ce qu'est l'homme sans le Prince de Paix : au lieu d'être ensemble pour témoigner de Dieu, les hommes sont ensemble pour se déchirer, s'égorger les uns les autres.
J'entendis : je compris tout cela, et en particulier l'invitation - viens! - à entrer dans la Révélation de Celui qui EST. Il dit constamment viens!, à chaque moment de notre vie, ici et maintenant. Allons-nous l'entendre ?
Au 2ème jour de la Genèse, la liberté fut créée, le libre arbitre institué. Dieu respecta la liberté de l'homme jusqu'à laisser frapper son fils (agneau égorgé) : la liberté mène à la Croix. La liberté est donc également - et surtout - témoignage de l'amour de Dieu pour nous.
La 2ème parabole de Matthieu parle d'ivraie, conséquence de cette liberté : si Dieu nous donne le libre arbitre, nous avons la possibilité d'en user avec l'homme nouveau... comme avec notre chair, esprit du vieil homme...
La 2ème lettre du livre de l'Apocalypse parle de tribulation, qui est la paix ôtée.
Rouge feu : couleur du dragon.
Parmi les hommes, le feu domine. Intérieur d'abord, il est cause de destructions extérieures.
A l'intérieur des élus par contre, le feu est purificateur, destructeur du vieil homme.
Allons-nous nous laisser détruire par le feu, ou bien allons-nous Le laisser nous purifier ?
Oter la paix : extérieurement, sur la terre visible - guerres de toutes sortes - et dans l'invisible, intérieurement - guerre au-dedans, décrite dans les combats de l'AT.
Le Seigneur y a remédié en payant la facture : la paix du coeur mène à la paix avec les autres hommes. Mais si le Seigneur - en tant qu'égorgé pour nous - ne vit pas en nous, nous nous égorgeons les uns les autres. Par contre, si on reconnaît que le Seigneur a pris sur Lui la faute des autres, on n'a plus de motif de les accabler : ce serait en vain que le Seigneur serait mort, ce serait vouloir le tuer une seconde fois...
Nous voyons que la puissance agissant dans les hommes est la cause de l'Histoire - c'est pourquoi il est important que notre coeur soir labouré (par le 2ème Vivant, bovidé) pour accueillir la Vie de Dieu, le Logos fait parole, parole qui devra être ruminée pour nourrir et faire croître à la stature de Christ.
Glaive : épée de combat, qui juge et détruit (le mal dans le monde, l'esprit de vieil homme dans le coeur) pour la justice, alors que Satan punit par sa tromperie, et que son glaive mène au glaive (Matthieu 26:52).
Grand : comme la grande tribulation, purificatrice ou destructrice selon notre état devant Dieu - et comme la grande voix du v.10.